Au XVème siècle, les paysans de la vallée de l'Arc découvrirent le « charbon de terre », qui chauffait mieux et davantage que le bois.

Devenue au fil des années un métier à part entière, l'exploitation de la lignite s'intensifie au XIXème siècle et fait la prospérité des villages alentour. Elle permet le développement économique de la région, la fixation d'industries lourdes (usine d'alumine, centrale électrique, cimenteries) et l'intégration de populations d'origines diverses.

A la fermeture en 2003 du dernier puits de mine à Gardanne, les communes ont su développer d'autres filières, dont le photovoltaïque (sur les terrils) et la production de biogaz, valorisant ainsi les anciennes implantations minières.



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BassacFuveau
est un village perché, typiquement provençal avec ses rues escarpées, son cours ombragé de platanes et son imposante église néo-gothique fortement inspirée par le style baroque italien. Avec ses 300 hectares et plus de 10.000 habitants, la commune s’articule autour d’un piton moyenâgeux dominant les rues et boulevards du XIXème.

Depuis la table d’orientation rue Rondet et sur bon nombre de points culminants de la commune, vous bénéficierez, d’un magnifique panorama sur le Pays d’Aix, la montagne Sainte-Victoire et le plateau du Cengle et de l’autre côté, sur les collines de Mimet.

VillagefuveauBien que l’origine de Fuveau remonte à 2000 ans, son nom n’apparaît pour la première fois dans les écrits qu’à la fin du XIème siècle. Tout d’abord implantée sur la colline St Michel où demeure une superbe chapelle de style Roman, la population de Fuveau colonise au Xème siècle le piton de la Rocaoudo où est actuellement dressée l’église du village. Les vieux quartiers se sont ainsi articulés autour d’elle et de l’ancien château des Peyssonels, demeure des principaux seigneurs et coseigneurs de Fuveau. En prenant le temps de flâner dans les ruelles étroites et sinueuses, vous serez les témoins privilégiés de son histoire : la porte de Bassac (conservée quasiment en l’état), la chapelle St Roch (dédiée au saint qui aurait protégé le village lors de la grande peste de Marseille en 1720), le Cercle St Michel, la rue du Figuier et la rue Barthelemy Niollon où ont été tournées des scènes du film « Le Boulanger de Valorgue » avec Fernandel…

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La partie basse du village avec ses grands boulevards à l’ombre des platanes, date en grande partie du XIXème siècle. Le village vivait alors à l’unisson de la production minière.

gardanne

Destination singulière en Provence, Gardanne se distingue par son paysage industriel étonnant qui vient embrasser un paysage naturel d’exception.

Ville lumineuse au passé tumultueux et au patrimoine particulièrement riche mais peu connu, Gardanne se distingue par une histoire deux fois millénaire. Connue pour avoir servi de modèle aux célèbres peintures de Paul Cézanne, ou encore pour ses personnages emblématiques tels que le Roi René ou encore la famille Gueydan, Gardanne se remarque grâce à la richesse et à la diversité de son patrimoine.

C’est au sein de cette ville, à la couleur rouge ocre et dotée en grande partie d’espaces boisés, que plus de 20 000 habitants se croisent et partagent une véritable vie de village.

Entouré d’espaces naturels, le territoire de Gardanne est propice à la pratique d’activités en plein air, et détient même plusieurs sentiers de randonnées qui raviront les plus sportifs des visiteurs.

Animé par son marché de grande renommée, c’est au cœur de cet ancien bassin minier que les visiteurs du monde entier viennent chercher la magie d’un lieu unique, immortalisé à jamais par Cézanne.

De passage à Gardanne, vous pourrez découvrir le centre ancien, avec ses portes historiques, son clocher et ses trois moulins ; la Colline des Frères, parcours ombragé où le célèbre peintre Paul Cézanne aimait venir pour peindre le village ; le quartier de Valabre, avec ses randonnées, le Pavillon des quatre-tours, l’Ecomusée de la Forêt et la Tuilerie Bossy ; et enfin, vous pourrez venir à la rencontre des professionnels du territoire, grâce aux visites d’entreprises proposées par l’office de tourisme : la pâtisserie Riederer, le Pôle Morandat, ou encore l’usine Alteo.

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Erigé sur d’anciennes terres de l’Abbaye de St Victor, Gréasque est un petit village situé sur le versant nord du massif de l’Etoile à 340 m d’altitude. Idéalement situé au centre de la Métropole, entre la montagne Sainte-Victoire et la Sainte-Baume, il offre à tous les amoureux de la nature, de nombreux sentiers et paysages à découvrir.

Gréasque a su au fil des siècles, développer un patrimoine riche et varié, comme son château, bâti par les Ollières au XVIIe siècle. Sa localisation en pleine forêt offre de nombreuses possibilités de randonnées pédestres, à cheval et à vélo.

Au cœur de l’ancien bassin houiller de Provence, La commune dispose d’un des plus grands sites miniers encore debout, le Puits Hély d’Oissel, inscrit au titre des monuments historiques. Il abrite un musée de la mine, présentant des vestiges importants de son époque d’exploitation (1919-1962) dont le chevalement de l’ancien puits et le bâtiment des machines. Il présente aussi de nombreux véhicules et outils ainsi qu’une galerie reconstituée en surface. Ce pôle historique retrace l’histoire d’un territoire de ses hommes et femmes, mineurs-paysans de père en fils pendant 5 siècles d’exploitation.

meyreuil2Meyreuil est constitué de trois hameaux principaux :

  • Le Chef-lieu est le vieux village historique qui demeure le centre de la vie administrative de la commune, abritant dans le calme et la sérénité d'un vieux village provençal, la mairie, l'église et le cimetière entourés de quelques belles fermes et bastides.
  • Le Plan de Meyreuil est le centre de la vie économique du village. On y trouve les services publics, des cafés et commerces. C'est là que se tiennent le plus souvent les fêtes, foires et marchés traditionnels.
  • Le Canet de Meyreuil est situé non loin du vieux village, composé en 1902 d'à peine trois maisons. Il abrite aujourd'hui hôtels, restaurants traditionnels ainsi que le très moderne technopôle de l'Europarc Sainte-Victoire. Depuis 2013, la commune accueille un projet unique en France : le premier parc d’activités tertiaires à énergie positive, l’Arteparc.

meyreuil3C'est grâce à l'ère industrielle que la commune de Meyreuil a longtemps été une zone d'extraction de charbon, qui alimentait la centrale thermique, à cheval entre Gardanne et Meyreuil. Cette activité minière a joué un rôle important dans le développement de la commune pendant de nombreuses années. L’extraction du charbon s’est arrêtée depuis 2003. Celui-ci est à présent importé d'Afrique du Sud et une transition en biomasse (bois) a été mise en place depuis ces dernières années.

Plusieurs entreprises sont à présent implantées sur la zone d’exploitation minière, reconvertie aujourd'hui en une zone de développement économique d'intérêt communautaire dite ZAC du Carreau de la Mine, dont l’usine qui extrait et commercialise l’eau 808 puisée au quartier Ballon à 800 mètres de profondeur depuis février 2019.

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IMG 1072Le début de l’Histoire de Mimet, se situe vers 2000 ans avant notre ère. En 124 avant J.-C., l’Oppidum de la Teste de l’Ost faisait face au Géant couché.

Avec ses 500m d'altitude, Mimet est le village le plus haut des Bouches du Rhône, et recèle un riche patrimoine historique : le château « vieux » et l’église qui lui fait face, datent du début du XIème siècle ; cette dernière renferme les plus vieux santons de Provence datés de 1644.

IMG 1320L’ermitage Notre Dame des Anges, sur le versant sud du Massif de l’Etoile, offre un paysage époustouflant sur la rade de Marseille. Deux anciens lavoirs sont encore visibles, dont l'un d'entre eux qui se trouve dans une grotte abritant une reproduction de crèche historique.

L'ancien «carreau» de la mine est désormais une zone d’activité. Construite de 1642/1646 pour produire de la glace de rafraîchissement pour les Marseillais, la Glacière est l’un des monuments principaux du village. Le Château-Bas, qui possède un parc magnifiquement arboré et un pigeonnier récemment restauré, accueille au cours des soirées d’été, des concerts de musique et un Festival de Théâtre.

mimetvueLes randonneurs épris de la découverte de paysages vertigineux pourront, en partant du chemin de Saint Sébastien à Mimet, suivre la crête. Ils trouveront sur le versant nord une végétation préalpine faite de houx et de pins sylvestres, espèce endémique de Mimet. La tête du Grand Puech à 766 m, point culminant du massif offre une vue à 360° sur 7 départements différents. On peut admirer au long du parcours sur la crête, le massif de la Sainte baume, les Préalpes, la Montagne Sainte Victoire, la Montagne de Lure, Le Mont Ventoux, Marseille et ses îles.

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peynier1Petit village provençal au cœur de la Haute Vallée de l’Arc, Peynier s’étend sur 2476 ha entre la montagne Sainte-Victoire au Nord, et le massif du Regagnas au Sud-Est.

La plaine est riche en terres agricoles, où on trouve aujourd’hui des champs de vignes, de blé, de maïs, de melons… Autour du village, la culture de l’olivier tend à se développer depuis quelques années.

Dans la campagne, on peut encore voir de nombreux amandiers et mûriers, qui étaient autrefois exploités. Les massifs forestiers sont répartis essentiellement dans les deux tiers sud de la commune. La pinède y est très importante, tout comme la chênaie (chêne blanc essentiellement, et parfois du chêne vert) et la garrigue.

peynier3L’agglomération qui est restée autour du château (XVIe siècle ) et de l'église (XVIIe siècle) compte aujourd’hui environ 3000 habitants. Au détour des rues, on peut observer de nombreux vestiges du Moyen Âge.

L’étymologie nous offre les racines de PUIUM NERONI (1008), « podium nigrum » (1020) et « castrum de Puei-nier » (XIIIe siècle), c’est à dire Puits Noir ou Montagne Noire à cause des couches de lignite affleurant sur les collines Sud-Ouest du village.

Ancienne seigneurie des vicomtes de Marseille et des abbés de Saint-Victor, qui y furent prospères jusqu’en 1357, Peynier fut successivement la propriété de plusieurs familles avant d’être érigé en marquisat pour les Thomassin en 1743.

Peynier au fil des années, subit le contrecoup des Guerres de Religion, c’est ainsi qu’en 1591 il fut saccagé. L’hiver de 1709 fut une nouvelle épreuve pour le village qui témoigna toujours beaucoup d’indépendance vis à vis de ses voisins : en cette année de frimas rigoureux, les pins périrent de froid et la vigne et les oliviers disparurent du paysage.

tretsL’origine historique de Trets semble remonter à un marché antique, alimenté par le froment récolté sur place.

Après la conquête en 124 av JC, les romains confirment le grand marché à grains de Trets, ce qui explique certainement l’origine du nom de Trets « Triticum », le blé pour les latins.

Aujourd’hui le passé historique est visible dans un certain nombre de lieux définis ; à savoir :

  • L’église paroissiale est édifiée sur les restes d’un temple paléochrétien du IVᵉ siècle. Notre-Dame de Nazareth est un magnifique édifice, principalement de style roman, mais présentant aussi des parties gothiques et baroques. Pièce majeure, le maître-autel baroque, réalisé par Christophe Veyrier, est une merveille.
  • Les remparts avec les deux portes médiévales flanquées de tours carrées. Après la révolution, certaines des tours seront réhabilitées en habitations. Trets vécu dans ses remparts jusqu’au 18ème siècle.
  • Une ancienne maison romane porte une tradition orale lui attribuant l’usage de la synagogue de l’ancien quartier juif tretsois.

Le monument emblématique est le château seigneurial des XIIᵉ et XIIIᵉ siècles, dit des remparts. Il s’agissait à l’origine d’un Château-fort défendu par des créneaux et des mâchicoulis dont on aperçoit encore les vestiges. Cette construction du 13ᵉsiècle est une bâtisse massive qui fut transformée au fil des siècles par les co-seigneurs de Trets afin d’en faire une belle demeure.

C’est à partir de ce château, symbole culturel et touristique, que vous pourrez partir à la découverte de la ville historique et emprunter les passages pittoresques tels que le Trou de madame Lion (passage en chicane, voûté).

A l’office de tourisme, un itinéraire peut vous être remis à la recherche des vestiges du temps passé.